Artiste peintre français, révélé à la fin des années soixante au contact des artistes de l’école de Nice. Alexis Mori se lance en autodidacte dans une voie de l’art qu’il nomme sculptopeinture.
Matiériste dans l’âme, Mori réalise des bas reliefs avec des matériaux très différents selon la composition de l’œuvre. Ces reliefs sont ensuite peints d’une palette relativement vive et riche de couleurs. Il ne faut pas oublier que l’artiste est issu de la sculpture et que la logique de ses toiles est de composer avec la matière.

 

Durant une vingtaine d’année, Mori est parti à travers les pays afin de présenter ses oeuvres de la première période et écouter la critique.

A partir de 1987, à l’occasion d’un bon passage dans la gravure, Mori lance la « télographie » ; l’art d’écrire avec une toile. A l’aide d’une presse à rouleaux, le peintre réalise des gravures inédites en relief et en couleurs.
Durant trois années de travail et de réflexion, avec la complicité de ces gravures, Mori découvre une nouvelle voie qui peut lui convenir : « Le lignisme ».

Atelier et gallerie Mori à Nice.

Mori amorce alors un changement important. Les premières œuvres du lignisme ont encore le parfum de la première période ; l’artiste mue et en 1990, la métamorphose est irréversible. Mori est entré dans une nouvelle période : « le lignisme ». A partir de là, il recommence ses inlassables recherches d’amélioration des techniques. A l’aide de maintes spatules, ciseaux et outils de sa fabrication, l’artiste crée des oeuvres plus spontanées, ceci grâce au travail réalisé durant la première période avec plus de 350 oeuvres, dont une vingtaine monumentales et de grande facture. Ces oeuvres ont déjà été acquises à 90% par les collectioneurs et musées.

 

Ayant sa place dans la figuration, et une réputation de grand coloriste, l’artiste entre dans un monde abstrait, un art sans cloisons, ni frontières qu’il faut pourtant faire tenir debout ! Cela, Mori le sait.
Selon son habitude et son caractère, il compose des œuvres abstraites très étudiées autant que spontanées, où l’association des lignes et des couleurs dévoilent un nombre d’or inné en lui. La création, la lumière, l’ombre, la ligne, la couleur et la vivacité sont les atouts du peintre.

Mori en pleine action dans son atelier.
Mori travaillant sur les prototypes de sa collection de couture.

Fort de ces atouts, Mori s’évade dans l’un de ses rêves : le tissu et les collections de couture ! Ainsi, dès 1997, il crée une collection prototype complète, en relief et fluorescente sur coton qu’il présente à l’hôtel Martinez, au festival de Cannes en 1998 puis en Californie la même année. Vu le succès et la nouveauté de l’idée, le peintre-designer ne crée pas moins de 6 maquettes textiles, informatisées et imprimées au VietNam et en Chine sur six tissus différents. En 2005, avec un important investissement, naît sa première collection « Fluo Dancers » présentée dans les grands magasins et les boutiques branchées.

Mais ne perdant pas le Nord, et restant peintre avant tout, Mori peut quitter les quais et partir désormais seul avec son art abstrait, construit et instinctif à la fois. Artiste contemporain reconnu, Mori navigue alors à travers le monde, avec plus de 300 expositions et 45 ans de carrière, traçant ainsi, par sa ligne et sa couleur, comme une nouvelle voie dans l’art du XXIème siècle.

Mori, poussé par tant d’années de travail et de création, aboutit enfin à son rêve contemporain, avec un art formé de lignes et de couleurs. Par cette galerie virtuelle, Mori espère enrichir votre regard et pourquoi pas votre collection ?

Mori devant son œuvre "Renaissance", propriété du Musée international d'art naïf Anatole Jakovski - Nice.